L’OPRAG au One Forest Summit
« Nous sommes probablement le pays le plus positif en termes de carbone sur terre. »
— S.E Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État (Allocution prononcée le 7 novembre 2022 à la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte)
Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, les délégations du monde entier amenées par le Président de la République Française Emmanuel MACRON, convergent vers le Gabon, pays hôte du « One Forest Summit 2023 ». Il s’agit du : Congo, Angola, Centrafrique. À cet ordre du jour : « la protection des forêts du bassin du Congo, en Afrique centrale, à cheval sur le Congo-Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Gabon ».
Le changement climatique, à l’origine un phénomène d’ordre naturel. Mais l’action de l’homme de ces dernières années a accéléré son occurrence et dramatisé sa dangerosité. Faisant de lui aujourd’hui, le problème environnemental le plus pernicieux de l’existence humaine, avec les hausses des températures, l’accroissement de la gravité des tempêtes et des sécheresses, le réchauffement et la montée des océans, la perte de la biodiversité, la pénurie alimentaire, l’augmentation des risques pour la santé, la pauvreté et les déplacements des populations et bien d’autres préoccupations vitales.
Pour opposer à ce phénomène une réponse efficiente et durable, les leaders du monde se réunissent et adoptent des politiques pour limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°C ; de préférence à 1,5°C, par rapport au niveau préindustriel, et pour ainsi atténuer davantage leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030.
Cette grande messe de ‘secours’ est la première victoire de l’homme dans la lutte pour la maîtrise de son espace de vie.
À l’aide du leadership du Président de la République S.E. Ali BONGO ONDIMBA, le Gabon et ses vastes étendus de forêts, est l’un des rares séquestrant net de carbone au monde. Environ 85% des terres gabonaises sont couvertes de forêts tropicales. Celles-ci séquestrent environ 140 millions de tonnes de carbone par an, soit près d’un tiers du carbone émis par la France.
Le faible taux de déforestation au Gabon (environ 0,1 % par an, selon la surveillance par satellite) est le résultat des choix délibérés des politiques publiques mises en place depuis près de 20 ans.
En 2002 déjà, l’ancien président de la République, feu Omar Bongo Ondimba créé 13 parcs nationaux et fait même adopter une loi forestière stipulant que « les entreprises doivent exploiter de manière durable en abattant des arbres sur une base de rotation de 25 ans. » Ce qui a en partie permis de contrôler la déforestation.
En 2010, Ali Bongo Ondimba à son tour, en défenseur de l’environnement et soucieux d’un avenir habitable sain, interdit l’exportation de grumes non transformées, pour la conservation et l’augmentation de la production nationale à valeur ajoutée. Car la foresterie durable séquestre plus de carbone.
Cette conscience environnementale a même amené les plus Hautes Autorités de notre pays à définir une stratégie climat et à mettre en place un Plan d’Action de Lutte contre les Changements Climatiques et d’Adaptation aux Dérèglements. De même, avec l’appui du Fonds Vert pour le Climat, le Conseil National Climat, organe de conseil du gouvernement gabonais en matière de stratégie climatique et environnementale, a mis en place un cadre de planification des investissements climatiques par secteur d’activité.
De quoi faire passer le Gabon, à juste titre, pour ‘le poumon le plus sain de la planète’.
S. E Ali Bongo ONDIMBA (COP27, le 7 novembre 2022 à Charm el-Cheikh / Egypte): “ La République Gabonaise est située sur l’Equateur, sur la côte Ouest de l’Afrique. Les forêts tropicales humides du Bassin de l’Ogooué couvrent quatre-vingt-huit pour cent de notre pays. Grâce à cinq décennies de gouvernance solide sur les questions forestières, notre taux de déforestation s’est maintenu bien en dessous de 0,5% et nous sommes probablement le pays le plus positif en termes de carbone sur terre.”
C’est donc fort de sa conscience environnementale et de ses qualités naturelles que, le Gabon abrite ces 1er et 2 mars 2023, le One Forest Summit ; en vue de promouvoir la solidarité entre les trois (03) grands bassins forestiers mondiaux : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Car en séquestrant des centaines de millions de tonnes de CO², ces bassins forestiers jouent un rôle critique dans la régulation du climat. Par la faune et la flore exceptionnelle qu’ils recèlent, ils abritent des trésors de biodiversité.
À cet effet, pour nous Autorité Portuaire, ce sommet est l’occasion de renouveler et de faire progresser l’ambition collective de toute la communauté portuaire, pour la préservation et la gestion durable de l’environnement, et pour relever les défis mondiaux interdépendants, au premier plan desquels le changement climatique.
Les impacts du changement climatique pour les ports peuvent varier d’un site à l’autre mais beaucoup sont communs : montée du niveau de la mer, baisse du débit des fleuves (d’où l’impact sur les ouvrages d’art, la circulation des navires, la navigabilité des estuaires), augmentation des températures de l’air (impacts sur l’organisation du travail) et de l’eau, hausse de la salinité des eaux (impacts sur les ouvrages métalliques), changement du régime des précipitations, fréquence accrue de phénomènes constatés ailleurs tels que tempêtes, sécheresses, canicules (impacts sur les infrastructures et les activités), modification de certaines productions, en particulier agricoles (impacts sur les échanges commerciaux et donc, sur l’utilisation des ports), etc.
Pour tenter d’y répondre, des solutions d’aménagement ou de réaménagement peuvent s’envisager, à l’instar des digues plus résistantes. Mais suivant la conscience environnementale du gouvernement, sur la place portuaire, nous avons déjà initié une transition écologique de nos ports (éco ports) en appliquant les bonnes pratiques écologiques RSE. Au nombre de nos pratiques, citons ‘Le reboisement’. Celui-ci nous présente un certain nombre d’avantages notamment dans la restauration écologique, la lutte contre le changement climatique, en absorbant les gaz à effets de serre (GES) et en renforçant la résilience de nos paysages contre les différents événements climatiques.
En notre qualité de bras séculier de l’État, souscrivant au sacerdoce de servir la République Gabonaise, nous ne ménageons aucun effort pour implémenter les politiques publiques en matière de protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.
Chaque jour que nous détruisons notre environnement, nous nous engageons un peu plus sur la voie du suicide collectif. Penser à demain, c’est agir aujourd’hui. En échange de ce que la nature a de beau à nous offrir, pensons à la conserver pour un jour léguer aux générations futures un environnement plus sain, plus vivable et donc plus sûre.
» Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.” – Antoine de Saint-Exupéry